Depuis le retour des sœurs de la colo, l’été a passé, l’automne s’est installé et les premiers frimas glacent le couvent des Marguerites. Un matin, une lettre d’appel au secours arrive d’Ardèche : un arbre s’est abattu sur le toit de la communauté des sœurs de là-bas, la chaudière, en surrégime, a rendu l’âme, les religieuses se transforment en statues de glace. Aussitôt, les talents de sœur Thérèse, plombière autrefois dans la vie civile, sont réquisitionnés et nos trois sœurs (Eulalie, Isabelle et Thérèse) repartent pour de nouvelles péripéties, avec sœur Anne, la vieille sœur sourde, pour que les choses ne dérapent pas. Il s’agira donc de réparer le couvent sans toit, sans chuter, de faire repartir la production de crème de marrons, et de sauver le poulailler des assauts d’un renard poulivore.
Claire Renaud est née à Paris et a grandi près de Meaux.
Après son baccalauréat, elle a fait une prépa littéraire au lycée Louis-le-Grand et suivi des études de philosophie à la Sorbonne avant de devenir éditrice jeunesse chez Fleurus. Parallèlement, elle a toujours écrit, des livres pour la jeunesse (une quarantaine à ce jour, chez Fleurus, Sarbacane et à L’Ecole des loisirs) et en littérature générale, Déboutonnage, aux éditions Stock, Nous aurons des lits pleins d’odeurs légères aux Escales.
Elle aime la poésie de Baudelaire, ses filles, les films de Claude Sautet, le chocolat Côte d’or au lait, son amoureux, le tennis, les bains de mer, les romans d’Erri de Luca, d’Olivier Adam et de Nancy Huston, ses parents, le steak tartare, les chansons de Vincent Delerm, l’odeur d’une certaine herbe dans les dunes dont elle ignore le nom, la voile, le Saint-Joseph, les polars de Fred Vargas, ses frères, faire de la rosalie.